Les portraits composant cette série nous plongent dans un monde onirique empreint de fantaisie et de poésie. L’artiste habille et grime des enfants et l’espièglerie qui s’en dégage lance un défi au spectateur. Son univers est trompeur, qui mélange les grands portraits de la peinture primitive flamande, de la peinture baroque espagnole et de Lewis Carroll.
Là où la photographie imprime une forme de réalité, Cécile Decorniquet détourne sa fonction initiale pour nous donner à voir une figure fantasmée de l’enfance et nous révéler un monde surréaliste, comme si nous étions passé de l’autre côté du miroir.