Après la chute de la DDR, la ville de Hoyerswerda en Saxe, non loin de la Pologne, connaît un fort taux de chômage et se dépeuple. En septembre 2011, les jeunesses néo-fascistes s’en prennent aux biens des communautés étrangères, mettant la ville à feu et à sang durant une semaine.
Anne Morgenstern livre ici son interprétation personnelle d’une population et d’un paysage urbain marqués par l’expérience d’une réalité contradictoire, tiraillée entre les symboles du passé et le désir d’émancipation.