Au travers de sa photographie, Jennifer B. Thoreson aborde les thèmes de la vulnérabilité humaine, de la douleur et parfois de la maladie jusqu’à sa possible guérison.
Appliquant les principes de la « photographie de mise en scène », procédé qui date des années 1980, elle construit un univers à la jonction du réel et de l’artifice. En matérialisant des émotions par d’impressionnantes sculptures, faites de laine, de cheveux humains, de cire d’abeille et d’argile, elle s’interroge sur la dimension des fardeaux que nous portons, que nous nous transmettons les uns aux autres, et qui pèsent sur nos relations.