Dans l’ancienne usine Tioxide, située dans la banlieue de Calais, vivent dans des conditions très précaires, au milieu de résidus de chlorure, de titane et de soufre, plus de 500 hommes, femmes et enfants originaires d'Erythrée, d'Ethiopie, du Soudan et d'Afghanistan.
Au-delà des vicissitudes du quotidien, ces migrants mettent en place des stratégies pour assurer leur subsistance et préserver leur dignité. La jungle de Tioxide est ainsi devenue un véritable village dans la ville, avec son église, son coiffeur, ses restaurants improvisés.