A quelques mètres du centre de Perreux, dans le Canton de Neuchâtel, un petit chalet accueille des requérants d’asile et leur offre un accès à Internet leur permettant de garder un lien avec leur pays d’origine.
Le travail de David Marchon a commencé par une commande de la presse neuchâteloise, mais il a rapidement pris une dimension personnelle : le photographe ne pouvait s’empêcher de retourner quotidiennement sur place. Les portraits pleins d’humanité qu’il a réalisés sont à l’image des contacts étroits qui se sont noués avec les requérants, malgré les barrières de langue et de culture.
Les cadrages choisis – plan américain ou plan rapproché – témoignent d’une confiance réciproque. Quant à l’arrière-plan, il est le même pour tous, symbole d’un exil commun.