Le projet I was here explore différents lieux à travers le monde illustrant une nouvelle tendance : celle du « dark tourism » ou tourisme macabre. Théâtres de catastrophes naturelles ou de guerres, scènes de crimes ou quartiers dangereux, la liste des lieux de désolation accessibles aux touristes ne cesse de s’étoffer. Leur point commun : la mort, le danger, les stigmates visibles et surtout une proximité dans le temps qui rend le drame tangible.
Aujourd’hui, il est devenu « acceptable » de visiter les sites attachés à la mort, notamment en signe de respect pour les victimes. Une série d’événements dramatiques sont ainsi ancrés dans la conscience des gens à travers la culture populaire et les médias. Ils font désormais partie des expériences touristiques et culturelles communes.